Vous pouvez retrouver ici les archives de la chronique "Nique la Kro !" publiée le 3e lundi de chaque mois - et qui sort par fois le mardi, parce que, bon, je ne suis pas un foudre de ponctualité.
(à noter que le rythme s'est quelque peu tari et que la chronique sort de façon aléatoire)
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Sommaire :
Nique La Kro ! SAISON 1
#01 - De la présentation du concept - ( 6 Oct. 2014)
#02 - De l'origine du mot chronique - (20 Oct. 2014)
#03 - De la solitude de l'écrivain - (4 Nov. 2014)
#04 - De "l'hiver vient" - (17 Nov. 2014)
#05 - De la pertinence de l'oubli - (1 Déc. 2014)
#06 - De la communication à la masse - (15 Déc. 2014)
#06 ½ - De les fêtes, putain - (26 Déc 2014)
#07 - De l'attention portée au sujet - (5 Jan. 2015)
#08 - D'un vidage de sac - (19 Jan. 2015)
#09 - De les supplices - (2 Fév. 2015)
#10 - De l'Alsace et, aussi, de les Alsacien(ne)s - (16 Fév.2015)
#11 - Du temps et de l'argent - (2 Mar. 2015)
#12 - De les 4e de couverture et, aussi, de les bandes-annonces - (16 Mar. 2015)
#14 - De l'Ariège et, parfois, de les Ariégeois (13 Avr. 2015)
#15 - De l'orthographe et de la crédibilité des propos (27 Avr. 2015)
#16 - D'un monde de merde (11 Mai 2015)
#17 - D'un ichor putride (25 Mai 2015)
#18 - De la justice du Monopoly (8 Juin 2015)
#19 - De l'utopie (22 Juin 2015)
#20 - D'un été sans surprises (6 Juil. 2015)
Nique La Kro ! SAISON 2
#21 - D'un sang neuf (28 Sept. 2015)
#22 - D'un Hymne pas jovial (12 Oct. 2015)
#23 - D'y a-t-il encore des pavés sous cette plage? (26 Oct. 2015)
#24 - D'une simple question : Mais pourquoi voté-je ? (21 Déc. 2015)
#25 - Du salaire à vie sans conditions. Avenir ou fumisterie (28 Mars 2016)
#26 - Du pouvoir des mots et de propagande moderne (25 Avril 2016)
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« Mais "Nique la Kro !", koikeussétidon ? » m'interrogerez-vous, emplis d'une insatiable soif de savoir.
Eh bien, vous répondrai-je, c'est une chronique libre et supposée drolatique à propos de tout mais, surtout, d'absolument n'importe quoi avec, parfois, une once de trucs presque censés au cœur de la meule.
Je me donne carte immaculée concernant son contenu, de la satyre gratuite à l'analyse (im)pertinente.
N'hésitez don' pas à me gratifier d'un commentaire, d'une impression, d'une diatribe enflammée ou d'un pâté informe. Je les lirai avec plaisir. Et parfois même, comble de la bienséance, j'y répondrai.
Vous pouvez aussi retrouver une partie de ces chroniques sur le blog d'Unfamous Resistenza au milieu de tout un tas d'autres trucs d’intérêt.
Bien le bonjour, gentes dames-oiselles et gents dames-oiseaux. C’est dans une période délétère aux débats cathartiques et hautement destructeurs que je rédige cette chronique. Quasiment un an après la dernière me rends-je compte !
De nos jours, tout le monde se sent chaud-bouillant de faire profiter ses condisciples de ses réflexions politiques personnelles, en particulier sur les réseaux sociaux qui ont remplacé, avec pertes et fracas de « p’tits blanc-pêche », les bonnes vieilles discussions de comptoir. Alors avec ma modération et ma retenue aussi connues que légendaires, je ne vais pas me gêner.
À la fois solennelles et exaspérées, je vous présente mes profondes salutations, mes lecteurices.
Dans cette chronique, je n’ai point vocation à traiter de sujets d’actualité, ou alors par sous-entendus au sein de thématiques plus atemporelles. Mais aujourd’hui, je vais faire défaut à cette habitude. Aujourd’hui, je suis Colère, les aminches ! Je suis Violence parce que je suis Trahison.
Boudiw, je peux vous dire que depuis quelques temps, ça bouillonne dans ma petite caboche. Et ces derniers temps, la réflexion, elle boue à quarante-neuf degrés et trois centigrades. Iup.
Au temps pour la gaudriole. Mais bon, tout le monde a compris que mon humour est tout sauf drôle… Et p’is d’toute façon, c’est ma chronique de moi, alors j’fais c’que j’voulions.
Pêle-mêle, ça va causer loi travail, nuit debout, gardiens de l’ordre, réforme, Juppé, Hollande, casseurs... Vous constaterez que le programme s’avère aussi hétéroclite et désorganisé que les pensées qui se bousculent à l’intérieur de mon cerveau.
Flamboyantes salutations et gracieuses courbettes, mes bonnes gens et gentes !
Aujourd’hui, nous allons causer de mots. C’est bien les mots, presque magique. Il suffit de les aligner dans le bon ordre, et d’un coup, on crée du sens. On en change l’ordre, et hop, on obtient le sens opposé. Subtils les mots sont.
C’est bien, c’est magique, mais c’est également dangereux. Très dangereux. Car par les mots, on peut influencer. Le bon agencement, la dynamique adéquate et voilà cent milles personnes qui les vocifèrent à gorges déployées comme : « En avant Guingamp ! », « À mort le roi ! » ou « Dehors les estrangers ! ».
L’autre danger, c’est qu’au même titre que les trains, un mot peut en cacher un autre. Leur signification est bien souvent sujette à interprétation, en particulier vis-à-vis de ce que les auditeurs projettent dans ledit mot ou ladite expression.
L’une des formes les plus concrètes de ce pouvoir, c’est la propagande.
Courbettes et génuflexions, mes bien considéré(e)s lecteurices !
Il est une idée saugrenue, née dans la tête de « penseurs en-dehors de la boîte », qui énonce : toute personne perçoit un salaire minimum à vie, dès sa majorité et jusqu’à son décès. Un salaire, qui plus est, indépendant de la valeur financière qu’elle produit.
Ça paraît déjà un peu foufou. Le plus insensé néanmoins, c’est que l’idée est défendue par les plus ultra des libéraux, mais également par les plus gauchers des gauchistes. Et inversement, elle est remise en question des deux côtés car proposée par ceux de l’autre bord. Mais défendent-ils la même chose ? La question a-t-elle un sens ? Les robots s’apprêtent-ils à envahir le monde ?