Chasteté, maladie et pauvreté, mes bien chers !
L’année vient de commencer ; elle est neuve, elle est belle ! Mais seulement parce qu’elle n’a pas encore été trop entamée. Un peu comme la neige au petit matin alors qu’elle vient de tomber toute la nuit. Immaculée et intouchée, un gracieux instant de pureté intangible. Ensuite, ça devient une bouillie immonde une fois que les gens l’ont foulée pour marquer leur empreinte. Merci, les gens.
Donc oué, c’est une année sémillante et tout et tout.
Par contre, j’éviterais le 2016=Joie. J’y crois pas une seule seconde à cette hypocrisie.
M’enfin, je vous la souhaite tout de même point trop pourrie. Et en espérant que toutes vos bonnes résolutions ne partent pas en kawette dans les prochains jours. Moi, c’est bien simple, j’en fais pas. À ce compte, j’évite les déceptions bien trop probables.
Il n’empêche qu’à défaut de résolutions, j’ai des envies :
Continuer la chronique tous les mois ; écrire de nouveaux trucs sympas mais aussi rédiger des machins intéressants ; dégotter un éditeur ; ne pas mourir.
Bah, c’est déjà pas si mal, si tout ça se réalise.
Allez, bonne apnée 2016 ! comme dirait A4 à juste titre.
Illustration : A4.Putevie, justement.
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