- De la communication à la masse -
Salut les aminches !!!
Si vous aimez ma Kronic (le texte, pas la beuh), n’oubliez pas de shaire et de laïker la page !! Si vous laïkez ma page, moi, je laïke votre ass ! Oué !! Et pour 10 000 blou tumbeuh sur mon fesse-boucs, je vous montre une vidéo de moi en train d… euh ... Veuillez m’excusez une seconde, c’est encore mon conseiller en comm qui me vocifère dans le noreille… Oui ? Non. Bah, faudrait savoir : un coup c’est trop, un coup c’est… Oui ? Okeï, okeï, très bien.
Me file les jetons, mon conseiller. Cette fois-ci, paraîtrait-il que j’en fais un peu trop. Ben, ch’ais pas moi, on me dit d’appliquer les conseils de communication moderne en
matière de diffusion, j’applique, je matraque, je marteau-piquète, moi. J’utilise sans arrière-pensée les triples « !!! », signe d’hystérie mal contrôlée. Je suis même prêt à
sacrifier toute notion de bon goût et à n’employer que du Comic sans MS. Faut pas me le dire deux
fois.
J’avais pourtant bien observé et déchiffré comment procèdent les autres. Pour nombre d’entre eux, ça a l’air de marcher la répétition de mots, les popeupes à cliqueter d’un coup de mulot, les appels à notre soi-disant sympathie ou encore, le donné-rendu. C’est ennuyant az pheuque (comme dirait les angliches), pourtant ça fonctionne. Tenez ! Regardez les cypri-man et autres tutubeurs, ça cartonne du bruit de la foudre ! C’est anxiogène az ph… Oui bon, vous avez compris.
Ainsi, le sujet du deuxième des trois volets prévus sur le thème de la communication [1] est, bien entendu, « Y a-t-il encore des pavés sous cette plage ? »…
…
* Va vérifier ses notes *
Hum, ça c’est pour une autre fois. Je reprends :
Et le sujet de ce deuxième volet est, comme vous l’aurez deviné, « comment faire sa pub sans faire sa pute ? »
Sacré chronique en perspective, hein ? Hélas, je n’avions pas grand-chose à dire sur ce thème. Je trouve le procédé assez perturbant, un peu cavalier et plutôt intrusif, certes. Je soupçonne qu’il existe des manières plus sereines de fonctionner, certes (bis). Mais au final, je voulais juste utiliser mon intro débile… Et p’is, d’autres personnes en parlent bien mieux que moi, quelque part dans les méandres internétiens.
Et hop ! Encore un sujet traité avec exhaustivité, professionnalisme et objectivité, mes trois compagnons de toujours. Sérieux et Neutralité se baladaient dans le coin, mais je ne les ai pas invité à ma boom : ils sont chiants à en faire crever la camarde.
Alors, me direz-vous, peut être suis-je jaloux de leur succès ? Peut-être, moi aussi voudrais-je côtoyer les étoiles de l’écran plus petit ? Pratiquer l’onanisme cérébral dans les coquetels du grand monde ? Pour enfin vendre mon âme au CAPITAL (oué, le grand), rêve grandiose que tout un chacun partage…
Et j’entends déjà dans la salle : « Mais si t’as pas de succès, c’est pas une histoire de communication foireuse, mon gars. Non, c’est parce que t’es qu’une bouse ! UNE BOUSE ! Tu l’as pas compris, encore ?! Putain, mais cette idée, j’ vais t’ l’enfoncer à travers la glotte avec mon clavier aiguisé, moi ! Ça va pas traîner ! »
Ce à quoi je répondrais : « Hop op op ! Tant de violence. Faut se calmer, estimé lecteur. Ne nous comportons donc pas comme des gens ‘‘civilisés’’. Vous avez peut-être raison, mais ce n’est point la peine d’en asperger ma figure numérique. »
Ah, j’entends quelqu’un d’autre. Oui ?
Ce serait plutôt parce que je ne produis pas de la vidéo, mais des scribouilles ? Et donc, personne n’en a rien à br… outer ?
…
Hum, oui, ça se tient. Eh bien, pour le prochain Nique la Kro ! Je vous en prépare une de vidéo :
Ce sera un film. De mon texte.
* Prend la voix et la posture de Nelson * : HA-Ha !
Sur cette promesse qui ne sera sûrement pas tenue, mesdemoisieux, je vous murmure :
À la revoyure !
Arno
Post Scrotum : Si vous aimez ma chronique, je vous en remercie. Si vous voulez shaire et laïker, à votre bon gré. Si vous laïkez ma page, moi, je laïke pas votre ass ! Nope. Pour 10 000 blou tumbeuh, je ne vous montre quand même pas de vidéo. Je n’en serais pas moins reconnaissant.
… Par contre, je vous le promets avec un max de solennité : c’est la dernière fois que j’utilise cette funèbre police évadée des enfers de l’infographie.
[1] Je vous renvoie au premier volet qui n’est autre que le ‘nique la kro ! n°5’, avec pour thème ‘comment ne pas développer une idée en exactement 500 mots’.
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