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   Où est Charlie ?
    Partout, dirait-on.

   

Quelle que soit l’opinion que l’on ait de la ligne éditoriale de Charlie Hebdo, on ne peut que se révolter contre l'atrocité de cet acte. La violence est l’arme du lâche qui a perdu les mots.
Je suis en deuil comme nombre de gens à travers le monde.
    J’ai d’abord une pensée pour les victimes de ce carnage. Pour tous et toutes. C’est un crime abject que je n’aurais souhaité à personne de subir. Je présente mes condoléances à toutes leurs familles.

Rest in Peace.

    J’ai ensuite une pensée pour tous les musulmans qu’ils soient français ou non, qu’ils soient d’origine arabe ou pas. Car quoi qu’on en dise, c’est eux qui en chient, et qui vont en chier d’autant plus après ce coup-là.

    Et maintenant démarre la valse des récupérateurs. Car ne nous y trompons pas, c’est une vrai aubaine politique pour certains : « la France a peur », « les musulmans nous envahissent », « il n’y a pas assez de policiers », « ils ne sont pas assez armés », voire « rétablissons donc la peine de mort »…
    Il y a de l’ivraie à moudre pour tout le monde, ‘‘journalistes’’ et ‘‘politiciens’’, extrémistes et fondamentalistes, et il n’y aura pas mieux pour cristalliser les haines.

    Quand Brassens chantait 'mourir pour des idées', il fustigeait les extrémistes de tout poil, à barbes ou à cranes rasés, et, surtout, la récupération de ces pauvres bougres par des personnes pas pressées de crever pour ces mêmes idées.
À eux je clame : « Ô vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres, mourrez donc les premiers, nous vous cédons le pas. »

   

   Pour finir, je re-souhaite à tous une « bonne apnée 2015 » : on vient de replonger la tête sous l’eau et j’espère que vous avez bien retenu votre respiration, car nous allons vivre une longue année nauséabonde.

   Cette auberge est un véritable labyrinthe et on n’est pas près d’en sortir.

Arno

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